À la quête du teint irréprochable des japonaises

À la quête du teint irréprochable des japonaises
À la quête du teint irréprochable des japonaises

Lors d’une conférence médicale au Japon cette année, je me suis intéressée au suivi des vestiges d’une vie rustique que j’ai trouvé parmi les Okinawa, en tant qu’anthropologue médical. La vie quotidienne de ces personnes s’axait sur l’activité physique, un régime alimentaire à base de poissons et de légumes, et un respect pour les personnes âgées, placés au centre de la vie communautaire.

Hélas, cette réalité tend à disparaître. Aujourd’hui, les japonais qui vivent en ville font face à un stress élevé, une alimentation occidentalisée, et une perte de cohésion intergénérationnelle. Bien que je m’attendrisse sur les malheurs contemporains avec mes collègues, j’admire également le fait que les japonaises aient un teint magnifique. Comme si elles venaient de se faire faire un soin du visage, de nombreuses japonaises ont un teint de peau impeccable : une peau sans affaissement, une peau qui n’est pas flaque même après 70 ans. Malheureusement, cette réalité tend à s’estomper.

J’ai fait la démarche d’entrer dans une boutique cosmétique haut de gamme et j’ai demandé : « Quel est le traitement le plus populaire que les japonaises utilisent? Quel est leur secret? ». Je ne voulais pas entendre parler des lotions à coût exorbitant, mais des produits que la femme japonaise moyenne utilise. La vendeuse a quitté la section onéreuse et s’est dirigée vers des sachets, des tubes, des bouteilles roses comprenant la mention « collagène » sur l’étiquette. Un régime de beauté en une dose quotidienne.

J’ai été immédiatement sceptique. Non, non, cela ne peut pas marcher. Je me suis empressée de dire à la vendeuse que le collagène se décompose en raison de l’acide contenu dans l’estomac, et ne peut donc tout simplement pas accéder à nos couches sous-cutanées. Elle a juste haussé les épaules et dit : « Vous avez demandé ce qu’elles utilisent. Cela fonctionne vraiment bien. Nous épuisons tout notre stock chaque semaine ».

Mais alors, que faire des preuves scientifiques?

Puis, soudain, je me suis souvenue ce que je soutenais dans mon discours lors de la conférence médicale : que la preuve résulte souvent des rejets, mais qu’il est impossible de rejeter des milliers de témoignages.

Je suis donc partie en quête d’un type de collagène qui puisse résister aux sucs gastriques. Peut-être que les japonaises l’avaient compris. En effet, une étude est vite devenue prometteuse. Un type de processus d’hydrolyse (décomposition de l’eau) réussi à retravailler les composés du collagène d’une telle manière qu’ils réussissent à contourner l’estomac, et trouver leur chemin vers l’épiderme.

Le collagène est comme l’échafaudage sur lequel le reste des tissus du corps repose. Lorsqu’il est défectueux, notre peau perd son élasticité. J’ai commencé à utiliser ce produit avec enthousiasme. J’ai remarqué un rajeunissement très agréable de ma peau, et mon entourage m’a même fait des remarques à ce sujet. C’est une autre anecdote, c’est vrai, mais c’est toujours la recherche observationnelle qui compte, pour que la science pure puisse suivre.


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